Procédure d’autorisation

Phase III: Demande d’autorisation

Cette phase se compose des étapes suivantes:

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Les entreprises qui souhaitent continuer à utiliser une substance incluse dans la liste d’autorisation après la date d’expiration doivent préparer une demande d’autorisation et la soumettre avant la date limite pour l’introduction des demandes. La date limite pour l’introduction des demandes et la date d’expiration sont précisées dans la liste d’autorisation.

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Préparation de la demande

Une demande d’autorisation peut être introduite pour:

  • une ou plusieurs utilisations
  • une substance ou un groupe de substances (similaires)

Les demandeurs peuvent demander l’autorisation pour leur utilisation propre ou pour des utilisations pour lesquelles ils entendent mettre la substance sur le marché.

Si la conclusion est de poursuivre l’utilisation de la substance ou de la mettre sur le marché après la date d’expiration, alors l’entreprise doit demander une autorisation.

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Notification et séances d’information par téléconférence

Finalisation de la demande

Les demandeurs doivent être transparents et éviter toute demande inutile de confidentialité portant sur les versions publiques des rapports. Des justifications devront être apportées pour toute information dont la confidentialité est demandée.

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Présentation de la demande à l’ECHA

Les demandeurs introduisent leur demande d’autorisation auprès de l’ECHA. En savoir plus

Consultation

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Élaboration de l’avis Questions posées au demandeur par les rapporteurs

Le comité d’évaluation des risques (CER) et le comité d’analyse socio-économique (CASE) prépareront leur projet d’avis, y compris sur le point de savoir si la demande contient toutes les informations nécessaires visées à l’article 62 du règlement REACH, dans un délai de 10 mois à compter de la réception de la demande.

Les avis sont fondés sur:

  • la demande;
  • toute information reçue au cours de la consultation; et
  • toute information complémentaire fournie par le demandeur ou des parties intéressées.

Les comités peuvent demander des informations complémentaires au demandeur ou à des tiers dans un délai fixé.

Élaboration de l’avis Éventuel trilogue entre les demandeurs, le CER et le CASE et toute tierce partie concernée.

Un trilogue peut également être organisé avec le demandeur, les rapporteurs du CER et du CASE et toute tierce partie ayant soumis des informations sur des solutions de remplacement lors de la consultation.

Le trilogue est une occasion pour les rapporteurs de discuter, d’une manière interactive, de l’applicabilité des solutions de remplacement suggérées et, si nécessaire, de tout autre problème technique et scientifique lié à la demande d’autorisation.

Élaboration de l’avis Avis du CER et du CASE

Projet d’avis du CER et du CASE

Le demandeur peut formuler des observations sur le projet d’avis dans un délai de deux mois à compter de la réception de celui-ci.

Avis final du CER et du CASE.

Le CER et le CASE adoptent leurs avis définitifs en tenant compte des observations éventuellement formulées par le demandeur sur les projets d’avis. Si le demandeur formule des commentaires sur le projet d’avis, l’avis final est prêt environ quatre mois après le projet d’avis.

L’ECHA transmet les avis à la Commission européenne, aux États membres et au demandeur. Des versions non confidentielles des avis sont publiées sur le site web de l’ECHA.

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Décision

Cette étape se compose des sous-étapes suivantes:

  • Projet de décision de la Commission européenne
  • Vote du comité REACH et adoption de la décision

La Commission européenne prépare un projet de décision sur le point de savoir si l’autorisation doit ou non être accordée dans un délai de trois mois à compter de la réception des avis. Une fois le projet de décision élaboré, une période minimale de trois mois est nécessaire pour le vote au sein du comité REACH et la procédure d’adoption ultérieure, y compris les traductions, au sein de la Commission.

Après l’adoption par la Commission européenne de la décision d’octroi ou de refus de l’autorisation, un résumé de la décision est publié au Journal officiel (JO) de l’Union européenne et rendu accessible au public par le biais d’une base de données gérée par l’ECHA.


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L’autorisation fait l’objet d’une période limitée de révision.

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Mise en œuvre Respect des obligations par les titulaires de l’autorisation et les utilisateurs en aval

Si l’autorisation est octroyée par la Commission européenne, elle est soumise aux conditions décrites dans le rapport sur la sécurité chimique présenté dans la demande. La décision d’autorisation peut fixer des conditions supplémentaires. Il convient aussi que le titulaire de l’autorisation poursuive ses efforts pour trouver des solutions de remplacement plus sûres une fois la décision rendue.

Les titulaires d’autorisation doivent:

respecter les obligations qui leur incombent en vertu de la décision d’autorisation lors de la commercialisation et/ou lors de l’utilisation de la substance; et

inclure le numéro de l’autorisation sur l’étiquette avant de mettre la substance ou un mélange contenant la substance sur le marché (s’il s’agit de fabricants, d’importateurs ou de représentants exclusifs).

Cette obligation doit être respectée sans délai dès que le numéro d’autorisation est accessible au public.

Les utilisateurs en aval qui s’appuient sur une autorisation accordée à un acteur en amont de leur chaîne d’approvisionnement doivent se conformer aux conditions spécifiées dans la décision et effectuer une notification à l’ECHA dans les trois mois suivant la première livraison de la substance.

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L’ECHA tient un registre des notifications d’utilisateurs en aval et accorde l’accès à ce registre aux autorités compétentes des États membres.

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Mise en œuvre Contrôle par les autorités compétentes des États membres

Les autorités nationales sont chargées de la mise en œuvre de l’autorisation au titre du règlement REACH.

La Commission peut revoir une autorisation à tout moment si:

  • les circonstances ont changé de telle manière que le risque pour la santé humaine ou pour l’environnement, ou l’impact socio-économique s’en trouvent affectés;
  • de nouvelles informations sur d’éventuelles substances de remplacement sont disponibles.

Rapport d’examen
si l’entreprise doit continuer à utiliser la SVHC après la période de révision

Si le titulaire de l’autorisation doit continuer à utiliser la SVHC après la période de révision, il doit présenter un rapport d’examen. Une révision peut aussi être déclenchée si les circonstances de l’autorisation initiale ont changé ou si de nouvelles informations sur d’éventuelles substances de remplacement sont disponibles.

Au cours de la période limitée de révision, les titulaires d’autorisation doivent continuer à chercher une substance ou une technologie de remplacement appropriée qui rendrait l’utilisation de la SVHC inutile.

Si les titulaires de l’autorisation doivent continuer d’utiliser la SVHC après la fin de la période de révision, ils doivent présenter un rapport d’examen au moins 18 mois avant l’expiration de la période de révision.

Une révision peut aussi être déclenchée si les circonstances de l’autorisation initiale ont changé ou si de nouvelles informations sur d’éventuelles substances de remplacement sont disponibles.

Dans le cadre des rapports d’examen, les titulaires d’autorisation doivent mettre à jour tous les documents produits dans la demande initiale qui ont subi des modifications et présenter tout autre élément requis par les conditions ou les modalités de suivi de la décision d’autorisation.

La procédure de soumission et de traitement d’un rapport d’examen (y compris la consultation) est identique à celle de la demande initiale d’autorisation.

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